Elles évoquent une époque où le monde était encore à découvrir. Elles retracent les célèbres épopées des grands explorateurs du XVe siècle qui ont bravé les mers et les océans pour découvrir des horizons lointains. Bartolomeu Dias, Vasco da Gama, Pedro Álvares Cabral: Vacheron Constantin célèbre leur esprit d’aventure à travers une nouvelle série de trois éditions limitées de dix pièces, les Métiers d’Art Tribute to great explorers.
L’esprit de voyage, d’exploration et de découverte des arts et des cultures fait partie intégrante de l’histoire de Vacheron Constantin. Une histoire ancrée dans les origines de la Manufacture, à une époque où François Constantin n’hésitait pas à parcourir le monde pour ouvrir de nouveaux marchés et porter haut et loin la bannière de la Maison, partout où cela était possible. Cette ouverture sur le monde imprègne toujours la philosophie de la Manufacture, qui célèbre symboliquement l’esprit d’aventure à travers un nouveau voyage – en l’occurrence un voyage dans le temps – en mémoire des grands explorateurs portugais du XVe siècle.
Avec ce troisième opus de la collection Métiers d’Art Hommage aux grands explorateurs, qui vient compléter deux séries présentées en 2004 et 2008, Vacheron Constantin s’aventure dans l’un des chapitres les plus exaltants de l’histoire. Après les modèles dédiés à Magellan, Zheng Hé, Christophe Colomb et Marco Polo, qui ont rencontré un vif succès auprès des collectionneurs, c’est au tour de Bartolomeu Dias, Vasco da Gama et Pedro Álvares Cabral d’être honorés à travers d’extraordinaires compositions miniatures mises en valeur par de talentueux maîtres artisans. Elles témoignent de la noblesse du geste et de l’impressionnante créativité des émailleurs dont la maîtrise de l’émail Grand Feu élargit une nouvelle fois les horizons de la collection Métiers d’Art. Un savoir-faire rare qui invite au voyage tout en stimulant l’imagination.
Inspiré d’une carte de l’Atlas Miller de 1519, dont une reproduction peinte est conservée au Musée maritime portugais (Museu de Marinha – Lisbonne), chaque cadran représente une partie du monde et les routes maritimes empruntées respectivement par les trois explorateurs. Afin de reproduire les couleurs finement nuancées et l’extrême délicatesse des motifs, la Maison a opté pour l’art de l’émaillage. Il en résulte trois cadrans en émail Grand Feu, des chefs-d’œuvre de patience et de précision qui nécessitent un mois de travail et 11 cuissons au four à une température comprise entre 800 et 900°C. Ce sont autant d’étapes de la maîtrise de l’émail. Autant d’étapes où la maîtrise du feu s’avère cruciale, car quelques secondes de trop peuvent mettre en péril plusieurs semaines de travail.
L’art de l’émaillage est un savoir-faire rare, un mélange subtil d’expérience et de sensibilité qui se manifeste dans chaque geste de l’artisan. Composés de cristal et d’oxydes métalliques, les émaux se présentent sous la forme de petits blocs de couleur que l’émailleur broie d’abord en une poudre extrêmement fine. Cette dernière est ensuite travaillée pour créer une substance semblable à de la peinture, qui est appliquée par touches successives, permettant à l’émailleur de représenter les motifs avec une finesse et une nuance incroyables. Après avoir recouvert le cadran de la couleur de fond, l’émailleur s’attaque aux motifs du cadran, en commençant par les contours des continents, qui sont ici rehaussés de poudre d’émail de couleur or. Les éléments décoratifs de cette élégante composition – dont les bateaux, la faune, la flore et la rose des vents – sont également réalisés selon la délicate technique de la peinture miniature, permettant ainsi de reproduire une multitude de détails et de nuances subtilement dégradées, obtenues après de nombreux essais par l’émailleur. Chaque ajout de couleur nécessite une nouvelle cuisson, car l’émail est une matière minérale qui doit être fondue afin de présenter sa fameuse brillance et sa profondeur intense.
Afin de laisser libre cours au savoir-faire de l’émailleur, les trois modèles Métiers d’Art Tribute to great explorers sont animés par le calibre maison 1120 AT. Ce mouvement se distingue tout d’abord par sa finesse de 5,45 mm permettant au boîtier en or rose 4N de 41 mm de diamètre de conserver une épaisseur totale de 11,68 mm garantissant une apparence élégante au poignet.
Le mécanisme se distingue également par sa construction singulière et son mode d’affichage de l’heure original permettant au porteur de voyager visuellement sur le cadran au fil des heures. Dissimulée sous la partie supérieure du cadran, la roue des heures est équipée de trois bras portant chacun quatre chiffres des heures, entraînés à leur tour par une came en forme de croix de Malte, emblème de la Manufacture. Cet ingénieux module satellite permet aux heures de balayer le cadran de haut en bas, en traversant le cercle fixe des minutes positionné selon un arc de 120°. Les chiffres des heures voyagent ainsi à travers le cadran et leur position donne une indication des minutes en remplacement d’un affichage traditionnel à aiguille.
Révélés par le fond transparent, les décors du mouvement – dont notamment la masse oscillante en or rose 22 carats ornée d’une rose des vents – sont tout à fait dignes de sa technicité.
Métiers d’Art Hommage aux grands explorateurs – Bartolomeu Dias: si ses équipages ne l’avaient pas convaincu de renoncer à poursuivre le voyage au-delà de la pointe sud de l’Afrique, Bartolomeu Dias (1450-1500) aurait peut-être été le premier à atteindre les Indes. L’illustre explorateur portugais est entré dans l’histoire d’une autre manière, en découvrant le cap de Bonne-Espérance en 1488, ouvrant ainsi la voie aux expéditions futures. Bartolomeu Dias a également fait partie de l’équipage de Vasco de Gama, qui a mené sa flotte aux Indes entre 1497 et 1498. La route empruntée par les navires de Bartolomeu Dias en 1488 est représentée par une ligne rouge sur le cadran en émail Grand Feu, rehaussé de nombreux détails incroyablement raffinés. A l’aide d’une loupe, un regard attentif permettra de découvrir la silhouette des hommes composant l’équipage de l’explorateur à bord des deux navires naviguant à l’ouest de l’Afrique ; ou encore la palette de nuances utilisée par l’émailleur pour reproduire avec précision les paysages, la faune et la flore tels qu’ils sont représentés sur la carte de l’Atlas Miller.
Métiers d’Art Hommage aux grands explorateurs – Vasco da Gama: le long voyage qui l’a mené du Portugal aux côtes de l’Inde a été l’une des plus importantes découvertes du XVe siècle. L’explorateur portugais Vasco da Gama (1469-1524), qui a quitté son pays natal en 1497, a été le premier à voyager d’Europe en Asie par la mer, au terme d’un périple épique et souvent infernal à travers les océans Atlantique et Indien. Après avoir contourné la pointe sud de l’Afrique, sa flotte de quatre navires a longé la côte jusqu’au Kenya avant d’entamer une traversée vers les Indes, qu’il a atteintes en 1498.
La route maritime empruntée par son équipage est finement tracée en émail rouge sur le cadran, dont chaque détail est une reproduction très fidèle de la carte figurant dans l’Atlas Miller. Le regard sera naturellement attiré par un navire de la flotte de Vasco da Gama au centre du cadran, les voiles gonflées sur une mer déchaînée, ou encore par la circonférence de la rose des vents et les continents rehaussés de poudre d’émail de couleur or.
Métiers d’Art Hommage aux grands explorateurs – Pedro Álvares Cabral: c’est à cet aristocrate et explorateur portugais que l’on doit la découverte du Brésil en 1500. Pedro Álvares Cabral (1467-1520) a été chargé par le roi Manuel Ier du Portugal de se rendre aux Indes pour poursuivre l’œuvre de Vasco da Gama, mais il a emprunté une route très différente de celle de son contemporain. Plutôt que de longer la côte africaine jusqu’à la pointe sud de l’Afrique, la flotte dirigée par Pedro Álvares Cabral s’est dirigée vers l’ouest, jusqu’à ce qu’elle découvre un nouveau monde, le Brésil.
Cet itinéraire est représenté par une ligne en émail rouge se détachant sur un fond en émail beige ponctué de représentations extrêmement fidèles des éléments présents sur la carte de l’Atlas Miller. Au centre du cadran, un navire de la flotte de Pedro Álvares Cabral, voiles battues par le vent, fend fièrement la mer de manière extraordinairement réaliste. La précision de l’artisanat s’exprime également dans les plumes chatoyantes des oiseaux ainsi que dans la représentation de figures humaines sur le continent sud-américain.