Elie Saab Haute Couture Printemps-Eté 2022 est une ode à la Méditerranée, un paysage qui a produit une évolution de beauté, de patrimoine et de charme ; un paysage qui a toujours procuré une simple consolation et de la joie à Elie Saab qui trouve continuellement un trésor de muse et de vision dans son abondance infaillible. Avec ses bougainvilliers sauvages qui fleurissent de vivacité partout où ils grimpent et sa mer d’un bleu profond qui scintille en flirtant avec des rayons lumineux de soleil doré, ce pittoresque idyllique est un avant-goût d’Eden sur Terre.
Chaque robe est un monde complexe qui lui est propre, un assemblage de lieux, de saveurs et de formes différents inspirés par les nombreuses histoires, cultures et terrains qui cohabitent dans ce pays des merveilles d’abondance palpitante.
Un spectre lumineux de couleurs éclabousse un panorama de silhouettes qui nous emmènent dans un merveilleux voyage. Les dégradés de grandes robes de bal à plumes capturent la magie des moments entre le crépuscule et l’aube, alors que le soleil teinte l’horizon de bleus célestes et de vert d’eau. Des paillettes scintillantes et des cristaux embellissent le tulle de la nuit, guidant l’exploration à travers une vaste géographie de décolletés plongeants et de queues de sirène. Des couches de taffetas fuchsia, blush et chartreuse explosent en grands pétales de rose à épaules dénudées et bouquets de pivoines qui exagèrent les courbes féminines organiques.
Chaque passage de cette escapade à travers les géographies et le temps est rendu unique par des textures généreuses et des formes organiques distinctes. Des épaules fortes et structurées comme des colonnades de temples anciens, plongent dans des traînées gonflées d’ivoire et de grège. Les manches se prolongent en gants gracieux brodés dans une mer étincelante et ensoleillée d’aquas et de menthes qui nous font avancer, tandis que les glands et les franges bruissent et se balancent sur les mythes des Grecs et des Romains. Des fils de soie sont tressés en motifs complexes qui se déplacent sur le corps dans des courbes géométriques ressemblant à des arabesques. A l’approche de la destination finale, la divine mariée blanche nacrée, ravissante de plumes, flotte sur une brume d’organza et de tulle gonflée d’en bas.
Cette collection est un voyage à travers un jardin terrestre de délices célestes. Le paradis terrestre, Eden sur Terre, nous rappelle que nous ne sommes pas seulement toujours entourés de divinité, nous en sommes créés.
