Un havre de paix à Fatré
Des volumes traversés de lumière avec, de part et d’autre, les hauteurs du Mont-Liban et la Méditerranée et, en sus, une vue éblouissante sur la vallée d’Adonis. Situé à Fatré, village du district de Jbeil au Liban, ce projet, pensé par Boulos Douaihy du cabinet d’architecture Platau, consiste en une résidence contemporaine conçue pour vivre en toute transparence, loin des regards.
Laisser Beyrouth et ses bruits derrière soi et filer droit vers le district de Jbeil, plus précisément en direction de la localité de Fatré, où l’agence d’architecture Platau a brillamment signé un petit coin de paradis, idéal pour se ressourcer et échapper au stress. Accroché à flanc d’un terrain en pente, ce refuge au style contemporain affirmé se démarque d’abord par son emplacement privilégié sur des formations rocheuses, dans un ravin bordant la mythique vallée d’Adonis avec des vues somptueuses dégagées sur les hauteurs verdoyantes du Mont-Liban à l’est et le bleu azur de la Méditerranée à l’ouest. Bordée de pins et de chênes indigènes, l’habitation, déployée sur 250 m2, s’imprègne et s’intègre parfaitement dans le décor naturel, verdoyant et sauvage, devenant, dès lors, un trait d’union entre la nature et l’homme. C’était d’ailleurs tout l’enjeu de sa construction. Encastrée dans la parcelle pentue, elle joue habilement avec les volumes et les matériaux. Développée sur trois niveaux, son esprit s’adapte au dénivelé, voire à la topographie du site, sans pour autant la dénaturer. Cela dit, sa partie centrale s’articule autour de deux entités, deux cubes en béton blanc abritant des cadres de vie reliés par un escalier vitré. Cette colonne vertébrale présente une masse qui descend en cascade le long de la pente et se projette vers la vue, grâce à de grandes façades vitrées. A l’intérieur, les espaces généreux sont mis en valeur par une hauteur sous plafond. Les pièces à vivre, tournées entièrement vers l’extérieur, sont prolongées par des terrasses qui font de ce cocon accueillant le lieu idyllique pour se dépayser même le temps d’un week-end.
